Création de son entreprise de nettoyage

Covid : 3 menaces pour les petites sociétés de nettoyage, propreté

Impacts indirects et inattendus pour la PME propreté

La valeur ajoutée de 2BePragma n'est pas de vous apprendre un métier que vous connaissez mieux que quiconque, mais de partager avec vous les ressentis du marché des petites entreprises de nettoyage, propreté.

Ces ressentis ou tendances, nous les percevons à travers les nombreux échanges avec des prospects, clients actifs sur le marché des petites entreprises de nettoyage et nous aimons les partager, car votre business impacte le notre !

1. Quel lien entre la chute de l'immobilier de bureau et la petite entreprise de nettoyage ?

La chute de 30% de l'immobilier de bureau questionne durablement les grandes entreprises de propreté qui perdent des parts de marché importantes

Pour récupérer la perte de chiffre d'affaire, les commerciaux de grandes entreprises vont essayer de proposer des nouveaux services de désinfection et aussi s'attaquer à des clients qui ne les intéressaient pas ou peu jusqu'à présent, tels que les syndics en ciblant des zones pour aller chercher des économies d'échelles.

Habituée à casser les prix pour récupérer des marchés, l'impact pour la petite entreprise de nettoyage est de voir arriver des nouveaux concurrents redoutables sur leur marché. Ces concurrents sont également redoutables car ils ont les moyens et les outils pour proposer des contrôles qualité formalisés, de plus en plus appréciés par les clients.

La protection de vos marchés nécessitera-t-elle d'upgrader le niveau de services proposés, souvent pour les mêmes prix ?

2. Quel impact concret du télétravail sur la concurrence des petites entreprises de propreté ?

Dans un secteur où il est rare que la rentabilité dépasse 3% du chiffre d'affaires, on constate que le poste essentiel qui impacte négativement la rentabilité, n'est probablement pas que la charge de personnel car difficile de faire sans, mais plutôt les frais de gestion. Les frais de gestion vont des coûts de devis à la paie en passant par la facturation, les frais d'organismes professionnels, ...

Le télétravail, absences, ... a permis à nombreuses entreprises de se rendre compte qu'il est possible de faire mieux sur ces frais de gestion. Comment ? en réduisant les surfaces de bureau nécessaires, les investissements de matériel fixe informatiques et surtout en modernisant leurs outils de gestion pour faire plus avec moins de temps à payer.

L'impact indirect du télétravail pourra se traduire en une baisse des coûts de concurrents qui auront repensé la manière dont ils produisent leur gestion et donc avec plus de marge de manoeuvre pour attaquer plus aggressivement sur les prix.

Si vos coûts de gestion et commercialisation représentent un % trop important de votre chiffre d'affaire, le risque de perte de compétitivité se profile.

3. L'impact de la hausse simultanée des faillites sur les petites entreprises de propreté ?

Le jeu de la chaise musicale en temps de crise fait que c'est bien souvent celui qui est en bout de chaîne qui devra s'asseoir sur sa créance. Par exemple, le fournisseur qui perd de nombreux clients dans la restauration et pour qui vous nettoyez les bureaux pourrait finalement vous poser un soucis de cash.

La petite entreprise de nettoyage est souvent en bout de chaîne et même si elle ne l'est pas, est souvent la variable d'ajustement du fournisseur qu'on néglige et qu'on paie en dernier !

Et cette crise est particulière car en masquant les problèmes financiers réels des entreprises à grand coups (et coûts publics), les faillites ne vont pas arriver progressivement mais de manière subite et simultanée, vous laissant peu de temps pour réagir !

Une des premières raisons de faillite d'une petite entreprise est sa gestion approximative ou laxiste des encaissements et impayés. Et comme vous n'avez pas la surface financière de grande entreprise de propreté, votre investissement dans la vigileance sur les impayés doit être 2 fois plus important.

Il y a beaucoup de leviers pour améliorer vos encaissements (acomptes, factoring, ...) mais un des premiers levier est d'utiliser un outil qui fournisse une balance âgée en temps réel, sans attendre le comptable et qui permette de décliner les constats en actions de relances ciblées.

Et évidemment, rappelez à vos clients que votre dévouement ne signifie pas que vous êtes un établissement de crédit.